PECHEURS

PECHEURS

6-titreMainJu-Pecheurs

Jour de rien, pêcheur d’homme, filet où l’on ramène le bon grain d’une paresse mélangée à former un être dans la cadence des roses qui font l’épine au fond de chaque sourire et au fond de chaque rire, drapées sous le visu des regards de parage, où manque toujours un ciel de douleurs appauvries ; et l’on cherche dans la faille le regard qui nous manque ; c’est le regard de l’œil qui est dans le tableau ; l’instant sec où le corps devient un instrument où le corps tourne au tour de toutes les damnations…

Jymmi Anjoure Apourou

BACK TO CLASSICISM

BACK TO CLASSICISM

4-titreMainJu-Backto

«(…) De même, l’artiste souligne que l’apogée de la peinture classique correspond à la période où l’Europe étaient dans les fastes grâce au fruit de la traite, du traffic d’ébène, des épices et de toutes les denrées produites par les esclaves. C’est ce vernis que gratte le pinceau de Mars Toussaint, non pour en récuser la beauté mais pour dévoiler ce sur quoi il repose.»

( Une oeuvre salvatrice, article Africulture de Virginie Andriamirado )

TèT

TèT

3-titreMainJu-Tét

« Qui es-tu ? Quiétude », est-il aussi écrit dans le coin de l’une des toiles. Peindre, c’est s’octroyer un répit. L’atelier ? Une « grotte » sur les parois de laquelle les ombres se détachent enfin (…), les dotant au passage du regard halluciné de ceux qui devinent tout parce qu’ils ont tout vu.»

(Françoise Monnin, extrait catalogue Guigon pour l’exposition «Back To Clacissism»2009)

Flé

Flé

2-titreMainJu-Flé

disparaître dans l’odieuse flamboyance des Tropiques, fleurs, ilètes, floraison. ”

Le regard du spectateur s’égare un instant dans ce dédale, s’inquiète, contourne les motifs, se retrouve, comme s’il errait librement dans un jardin sauvage et raffiné dégageant l’enivrant parfum des contrées dangereuses. Et c’est un plaisir rare, aujourd’hui, que de pouvoir se perdre, et retrouver sa route, dans l’espace d’un tableau.

Olivier Cena, extrait article, TELERAMA nov.2004

Lévé

Lévé

1-titreMainJu-Lévé

On sent la fièvre de dire. On sent le geste qui pousse l’autre geste. Des mots, des phrases, qu’il faut aussi dire vite. Les inscrire pour les dire encore plus. Noires. Les toiles noires, grandes, à coup de peinture blanche, de crayons gras. Noires, rouges, rageuses, douces, survoltées. […] Ces peintures là appellent le regard. Dérangent. J’avais envie d’être dérange. Je suis servi.”

(Extrait texte de Michel Potage, artiste peintre, septembre 1997)

Il était possible d’être artiste, poête, bohème et non aligné”

(Gérard Gamand, extrait Azart , mars 2005)